♟️ Jacques Prévert Je Suis Comme Je Suis

Jesuis comme je suis Je suis faite comme ça Que voulez-vous de plus Que voulez-vous de moi Je suis faite pour plaire Et n’y puis rien changer Mes talons sont trop hauts Ma taille trop cambrée Mes seins beaucoup trop durs Et mes yeux trop cernés Et puis après Qu’est-ce que ça peut vous faire Je suis comme je suis Je plais à qui je plais jesuis comme je suis Jacques Prévert. 06 septembre 2014. je suis comme je suis Jacques Prévert . j'adore les poèmes, alors de temps en temps je vous en mettrai un que j'ai trouvé sur le net et que j'ai aimé . je commence par Jacques Prévert car j'aime beaucoup ce poète . Je suis comme je suis Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Quand j'ai JeSuis Comme Je Suis by Jacques Prevert. valerie dutot. ecrire c est peindre des mots. Chanson Bébé . Chanson Enfantine. Chansons Comptines. Paroles De Chansons. Poésie Automne. Poesie Ecole. Comptine À Imprimer. Imprimer, lire, réciter et illustrer la célèbre poésie de J. Prévert "en sortant de l'école". Une poésie amusante sur le thème de l'école. N. Nathalie Tevoilà une liste d’opinions sur jacques prévert je suis comme je suis. Toi aussi, tu as la possibilité d’exprimer ton opinion sur ce thème. Tu peux également retrouver des opinions sur jacques prévert je suis comme je suis et découvrir ce que les autres pensent de jacques prévert je suis comme je suis. Jesuis comme je suis Je suis faite^comme ça » Quand j’ai envie de rire Oui je ris, aux éclats J’aime celui qui m’aime. Caricamento in corso Tutte. Professionisti. Con video o foto. Male writers. Female writers. Cerca Chiudi. it. English Español Français Italiano. poeti; poesie; noi; Donare; Aiuto; Negozio; Login; Jacques Prévert. Je suis comme je suis . Je suis comme je Aujourdhui moi aussi je me suis promené avec mon camarade. avec mon ami. et ses grands éclats de voix de colère et de rire et de portes claquées et de carreaux brisés rebondissaient sur le pavé mais toujours il y avait dans la main de l’amitié le mastic du vitrier. Aujourd’hui 10 novembre 1955. je me suis promené avec lui dans la Jesuis comme je suis. Je suis faite comme ça. Quand j'ai envie de rire. Oui je ris aux éclats. J'aime celui qui m'aime. Est-ce ma faute à moi. Si ce n'est pas le même. Que j'aime à chaque fois. Je suis comme je suis. UTByvv. Titre Les poèmes de ce recueil ont pour vocation d’être dits à l’oral. Prévertpasse de la grammaire du langage écrit à celle du langage oral dans ses poèmes, en n’inversant pas le sujet et le verbe lorsqu’il pose des questions par retrouve des marques d’oralité telles que des interjections, hein, quoi » dans Les oiseaux du soucis » et dans L’accent grave », des points de suspension indiquant une pause ou une hésitation comme si l’auteur parlait à voix haute et qu’il s’interrompait l’espace de quelques secondes pour réfléchir. Le langage utilisé par l’auteur est familier et le vocabulaire simple comme on peut le voir par l’expression c’est plutôt con » dans Le temps perdu » ou le titre Le garde chiourme ».Prévert cherche à écrire une poésie accessible à tous, proche des gens et de leur langage. La parole est la façon de dialoguer et de s’exprimer au quotidien par tous. Il y a très peu de ponctuation dans la poésie de Prévert dans ce recueil, ce qui laisse une grande liberté d’interprétationà l’oral pour le lecteur. Le poète transmet des témoignages dans ses poèmes, comme dans le poème La pêche à la baleine » ou Je suis comme je suis ». Le poète rapporte donc les paroles d’autrui dans certains de ses poèmes. Prévert fait beaucoup de jeux de mots comme démons et merveilles » qui fait référence à la célèbre expression des monts et merveilles » ou L’amiral larima/larima quoi ». Il joue sur les homophones, les sonorités et les double-sens. De nombreux poèmes de ce recueil sont sous forme de chanson. On le remarque dans le titre de certains d’entre eux comme La chanson de l’Oiseleur » mais dans d’autres cas on le remarque à la présence de refrains comme dans le poème Barbara ».Les poèmes de Prévert sont donc résolument faits pour être dits à l’oral, d’où le titre Paroles .En quoi ce recueil se situe-t-il entre lyrisme et dénonciation ?Paroles est un recueil de 95 poèmes écrits par Jacques Prévert et publiésen 1946. Ces poèmes furent écrits dans le contexte de l’après-guerre, certains après la première guerre mondiale, d’autres après la deuxième. On retrouve une forte dimension engagée dans Paroles. Prévert dénonce la violence, la guerre, la politique bourgeoise, la religion. Au contraire il se place en défenseur des plus démunis, de la classe ouvrière. On retrouve les thèmes de la vie quotidienne, le temps, la ville ou encore l’art et la création dans les poèmes de on retrouve les thèmes lyriques traditionnels de l’amour, de l’espoir, de la nostalgie, de l’enfance et de l’oiseau ainsi que de la liberté. On peut donc se demander en quoi ce recueil de poésie se situe entre lyrisme et nombreux poèmes de Paroles ont une visée dénonciatrice. Le premier poème du recueil Tentative de description d'un diner de tête » illustre les abus que Prévert souhaite dénoncer. Il s’agit d’un texte contestataire, satyrique mais aussi humoristique par le biais d’une parodie de description d’un diner officiel à l’Élysée sous le signe de l’absurde. Prévert dresse la liste des invités par énumération sous ladésignation de ceux qui ». Sont visés les invités au patriotisme exagéré comme le montrent les expressions ceux qui tricolorent » au vers 3. Prévert crée le verbe tricolorent » pour mettre en lumière le patriotisme exacerbé. Prévert vise la guerre et les marchands d’armes. Ceux qui debout les morts » fait référence à la première guerre mondiale. On ordonne aux mourants de retourner combattre ce qui, en plus de dénoncer la guerre, met de nouveau en lumière un patriotisme exacerbé. Il pointe du doigt les marchands d’armes par les vers 23 et 24 ceux qui donnent des canons aux enfants/ceux qui donnent des enfants aux canons ». Ce chiasme met en valeur le fait que les enfants ne devraient pas être associés aux canons, il dénonce les soldats trop jeunes ou le massacre d’enfants. Prévert montre aussi les abus de l’Eglise. Les mots pieusement » au vers 1 et copieusement » au vers 2 montrent que les hommes d’Eglise s’enrichissent alors qu’ils ne devraient pas, par l’antithèse et l’homophonie, soulignant ainsi l’hypocrisie religieuse. Prévert se sert également de l’image du corbeau pour désigner les prêtres et s’en moquer. Le jeu de mots croient/croient croire/croacroa » qui s’étend du vers 5 à 7, et les plumes » au vers 8 sont une référenceà cette appellation des prêtres. Il dénonce ici une Eglise dévalorisée et corrompue. Enfin, il dénonce les bourgeois, les prétentieux, les hypocrites et les profiteurs. Prévert se sert de dictons et de clichés pour dénoncer ceux qui mettent un loup sur leur visage quand ils mangent du mouton » est une métaphore dénonçant les hypocrites qui exploitent les plus faibles. Le fait que les invités soient ceux qui inaugurent » ce dîner montre que le poète voit une forme d’inutilité dans le de la petite fille, Barbara, qui meurt et apparaît ensuite victime du diplomate ami de la famille et dont dépend la situation du père », dénonce la corruption profonde de la société. Le poète ne dénonce pas seulement la vie politique au travers de ces invites àl’Élysée, il montre son soutien à la classe populaire. Prévert crée un effet de miroir à la fin de ce poème entre les classes les plus aisées et les classes les plus démunies. Il se sert de la même structure en anaphore qu’il avait utilisée pour se moquer des invités, afin de prendre la défensede la classe populaire et ouvrière. L’injustice sociale est soulignée par le contraste de ceux qui soufflent vides les bouteilles que d’autres boiront pleines ». Il dénonce l’hypocrisie de la plupart de ses confrères qui écriront en plein air que tout va pour le mieux » grâce à ceux qui fabriquent dans les caves les stylos » qu’ils utilisent. Ceux qui voudraient manger pour vivre » est une référence à un dicton, utilisé notamment par Molière dans l’Avare Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger ». Cela souligne la précarité dans laquelle se trouvent certaines personnes par opposition à l’opulence dont bénéficient d’autres. Dans ce poème, placé en début de recueil, les institutions que Prévert cherche à dénoncer sont déjà présentes L’Eglise, les bourgeois, les militaires, les marchands d’armes, les prétentieux, les patriotes. Il se place résolument du côté des plus faibles. Prévert prend aussi des libertés dans la forme du poème qui alterne entre prose et rimes. Il utilise des dictons, joue sur les mots et les sonorités, crée de nouveaux mots. Ce poème n’annonce pas seulement la viséedénonciatrice du recueil, il annonce également la forme des poèmes et les procédés que Prévert donne l’image d’un clergé qui méprise totalement la basse société, et agit seulement dans son propre intérêt. On le remarque notamment dans La crosse en l’air » qui met en scène un évêque soûlau Vatican. Le Pape se dit infaillible en religion » ce qui montre une certaine prétention que Prévert cherche à dénoncer. Son nom est associéà des termes péjoratifs combinard », cumulard », l’affreux vieillard », accentués par leurs terminaisons en -ard-. Il est décrit plein de cruauté », de roublardise » et de papelardise ». Il vivrait dans un luxe démesuré », avec des cure-dents en argent » et des chiottes en platine ». Prévert tourne également en dérision la religion dans Ecritures saintes », lorsqu’il compare Dieu à un grand et gros lapin » puis à une dinde » et le diable à un grand lièvre avec un fusil gris ». Dans Pater Noster, Prévert écrit une anti-prière puisque ce poème est écrit sous la forme d’une prière mais il refuse Dieu, le destinataire, dès les 2 premiers vers Notre père qui êtes aux cieux/Restez-y ». Il dénonce de nouveau une Eglise qui agit par intérêt propre au vers 28 Les maitres avec leurs prêtres, leurs traîtres et leurs reitres ». L’absence de ponctuation peut laisser entendre que Prévert associe ces prêtres aux traîtres » et aux reitres » et les loge à la même enseigne, ou que traîtres » et reitres » qualifient la nature des prêtres. Avec cette dérision et cet humour, Prévert rabaisse la montre également son soutien à ceux que la société rejette. Dans Le temps perdu » il met en lumière l’injustice de tout le temps passédans les usines, les travailleurs » ne pouvant pas profiter du beau temps. Cela fait écho au vers 333 de Tentative de description d’un dîner de tête à Paris-France » ceux qui fabriquent dans les caves ». Ils travaillent dans un endroit souterrain et n’ont donc pas accès au beau temps, donc ne voient jamais la lumière du jour. Il dénonce le colonialisme dans L’effort humain » quand il écrit La terrifiante chaîne ou tout s’enchaîne /La misère le profit le travail la tuerie » pour décrire les conditions de travail. Prévert met en scène la pauvreté dans son poème la grasse matinée ». Il montre la souffrance d’un homme affamé qui est hanté par des bruits et des images liés à la nourriture. L’homme n’a pas mangé depuis 3 jours, ce qui est insoutenable comme le montre l’expression ça ne peut pas durer ». Prévert montre l’injustice car la nourriture se trouve devant lui, derrière ces vitres » mais est protégée ». L’auteur dénonce le déséquilibre de la situation par le vers 39 que de barricades pour six malheureuses sardines ». Prévert critique les mœurs de la société au travers de l’histoire de Barbara dans Tentative de description d’un dîner de tête à Paris-France » ou l’histoire de cette jeune fille sacrifiée pour l’honneur de sa famille dans La lessive ». En effet il s’attaque à ces normes hypocrites car pour préserver sa façade d’honorabilité la famille n’hésite pas à tuer leur fille tombée enceinte hors mariage. La famille la piétine -piétine -piétine » car c’est la vendange de la famille/la vendange de l’honneur ». Les vendanges sont le fait de récolter le raisin donc ici, en tuant la fille la famille récolte de l’honneur. Le meurtre semble être justifié par les normes sociétales. L’idée de laver son linge sale en famille » est reprise par la mère Que tout ceci reste entre nous/Que tout ceci ne sorte pas d’ici ». On ne sait pas si elle fait référence au meurtre de sa fille, à la grossesse de cette dernière ou les deux. Prévertse place en défenseur des recueil fait allusion à des personnages historiques comme Louis XVI dans Tentative de description de dîner de tête à Paris-France », Mussolini dans La crosse en l’air » ou encore Napoléon dans Dans ma maison » , mais il prend vite une portée plus générale pour dénoncer les horreurs de la guerre. Prévert va aussi s’attaquer à la Patrie ainsi qu’à l’absurdité des guerres. Dans le poème Histoire du cheval » , il montre à quel point le sentiment humain est perdu en tant de guerre Tous ceux qui étaient vivants/Et qui me caressaient/Attendaient que je sois mort/Pour me bouffer » montre la nécessite de la survie à tout prix. Dans L’épopée » il parle de la guerre de façon très fataliste. La guerre est appelée l’histoire », ce qui montre qu’elle n’est qu’un éternel recommencement dans notre histoire. Prévert met en scène un mutiléqui a perdu ses deux jambes dans l’histoire ». Il crée de l’humour grâce à la personnification des jambes amputées. Il montre que la violence est toujours présente et que la guerre ne cesse jamais quand il écrit Et quand elles se rencontrent/Elles se donnent des coups de pied/A la guerre comme à la guerre ». Même amputées elles continuent de se battre, ce qui fait écho à l’appel au combat debout les morts » que Prévert cite dans son premier poème du recueil. Dans Barbara » le poète qualifie la guerre de connerie ». Dans X familiale le poètedénonce le fait qu’aller à la guerre soit devenu naturel » et qu’elle soit devenue une part intégrante du cycle de la vie sans que qui que ce soit ne se pose de questions, que la vie continue ». Les questionsrhétoriques que se pose le poète traduisent son indignation face à cette poèmes de Prévert, comme les poèmes quartier libre » ou Barbara », allient dénonciation et lyrisme, un thème récurrent dans ce recueil. Il prend place à Brest, une ville qui fut entièrement détruitependant la seconde guerre mondiale. Le poème est divisé en deux parties la première sur un couple amoureux et la seconde sur le bombardement de la ville. Prévert met en scène un couple amoureux et heureux. Le mot heureux » est répété à plusieurs reprises notamment aux vers 31, 32 et 33. Le poète évoque un souvenir et s’adresse directement à Barbara comme le montre la phrase rappelle-toi » qui est répétée. Barbara est décrite de façon méliorative avec des adjectifs tels que souriante », ravie », épanouie ». Le poète se place en témoin de la scène entre ces deux amoureux enlacés sous la pluie, montre qu’il aime le concept même de l’amour par les vers Je dis tu àtous ceux que j’aime » et Je dis tu à tous ceux qui s’aiment ». Cela s’oppose à son exécration de la guerre illustrée par le vers quelle connerie la guerre ». La pluie qui était un motif amoureux se transforme en pluie de deuil », de fer », de sang ». La violence de la guerre est soulignée par les allitérations en k », r », gr ». Le vers 37 semble être la transcription d’un cri de douleur et indiquer le désarroi face à la guerre. La guerre est destructrice, il ne reste rien » de Brest à la fin du poème. Elle sépare les amoureux et est une entrave au bonheur, ce qui met en valeur son atrocité. On peut dire que ce poème est engagé car il dénonce la guerre mais il est également lyrique car il évoque la nostalgie, l’ retrouve de nombreux thèmes relevant du lyrisme dans Paroles. On retrouve les thèmes de l’amour, de la liberté, de la nostalgie, de l’espoir, de l’enfance, la nature avec une forte présence de la symbolique de l’ donne une vision de l’amour comme une nécessité dans certains de ses poèmes. Dans Cet amour » il s’adresse directement à l’amour qu’il tutoie. Il le supplie de le sauver » lui et son amoureuse et de ne pas s’en aller ». Il décrit également un sentiment complexe par les antithèses utilisées pour qualifier l’amour. Cela se remarque notamment au début du poème lorsqu’il le qualifie de violent », puis de fragile » et de joyeux » puis dérisoire ». La supplique est accentuée par l’emploi de l’impératif, ce qui donne à voir l’état de détresse du poète et la nature salvatrice que l’amour a pour lui, notamment par l’avant-dernier vers Tends nous la main ». Dans pour toi mon amour », il montre que l’amour ne peut être forcé. Il achète des oiseaux », des fleurs », des chaînes pour tenter de gagner son amour mais cela est en vain. Il a cherché à la rendre esclave », à la priver de liberté par amour. Prévert montre donc que l’amour ne peut pas être égoïste ou forcé. Prévert donne aussi à voir un amour sensuel dans des poèmes tels que Paris at night » ou Alicante » . Il se concentre sur les attributs physiques tels que le regard, la bouche dans Paris at night » pour en faire l’éloge. Dans Alicante » il insinue l’acte sexuel qui a eu lieu par les vers 2 et 3 ; Ta robe sur le tapis/Et toi dans mon lit ». Mais il met en lumière l’affection liée à l’amour par le dernier vers Chaleur de ma vie », qui montre que ce qui rend le poète heureux c’est l’être aimé, ce qu’on retrouve dans tous ses poèmes sur le thème de l’ est très attache à écrire la liberté. C’est un thème très présentque l’on retrouve notamment au travers du symbole de l’oiseau très exploite par Prévert. Dans quartier libre » il met en valeur la liberté en l’opposant à l’armée. Prévert montre un acte de rébellion. Le soldat échange son képi avec un oiseau dans une cage. Le képi est symbole du service militaire et l’oiseau de la liberté. Le jeune soldat retrouve ainsi sa liberté en enfermant le képi, donc quittant l’armée puisqu’il est sorti avec l’oiseau sur la tête ». Cette nouvelle liberté lui apporte aussi le courage de se rebeller contre son oppresseur en répondant négativement à un ordre sous la forme d’une question rhétorique. Dans Je suis comme je suis », Prévert met en avant la liberté de vivre pleinement qui l’on est. Prévert écrit ce poème comme une chanson provocante d’une femme revendiquant sa liberté par rapport aux normes sociales. Il prône l’acceptation de soi. Elle porte des talons jugés trop hauts », sa taille est jugée trop cambrée » mais cela lui est égal car elle est comme elle est ». Elle interroge toutes les personnes qui la critiquent par l’interjection qu’est-ce que ça peut vous faire », pour montrer qu’elle ne prend pas en compte leur opinion. Prévert montre par ce poème que pour lui la liberté, le bonheur et l’acceptation de soi sont très importants. Dans Le cancre » Prévert propose une vision similaire de la liberté. Le cancre prend sa liberté et s’affranchit des règles de l’école. Il pense avec le cœur et non la tête, contrairement à ce qui est attendu à l’école. Il efface tout » pour dessiner le visage du bonheur ». Prévert montre une fois de plus l’importance du bonheur et de se libérer de ce qui nous empêche d’être heureux. Cette prise de liberté commence par un fou rire », ce qui exprime une très grande joie chez les enfants. Dans L’accent grave » il prend une liberté artistique en écrivant ce poème sous la forme d’un dialogue de théâtre. Prévert revendique donc la liberté dans ses nous communique un sentiment de nostalgie dans ses poèmes. Dans Barbara » il est nostalgique de la ville avant sa destruction et du bonheur qui y régnait, comme celui du jeune couple qu’il met en scène. Dans La rue Buci de maintenant » la vision de la rue après la guerre entraine le souvenir chez Prévert. Le titre contient le mot maintenant » ce qui implique une rue d’avant » et donc un changement. Il demande qui a baissé cet épouvantable rideau de poussière et de fer ». Le mot épouvantable » montre à quel point il déteste ce changement et ce qui est arrivé à la rue. Par opposition il décrit la rue d’avant » comme autrefois si heureuse. La rue est tellement changée qu’elle semble impossible à reconnaitre, qu’elle a perdu son identité. Il demande où sont passés » ce qui faisait l’identité de cette rue. Les répétitions de ces questions sur la disparition d’éléments dont Prévert se souvient et qui faisaient qu’il l’aimait tant. Cela montre également son désarroi. Les comparaisons entre la rue avant et après l’occupation allemande tout au long du poème montrent la nostalgie du poète. Ce recueil se clôt sur un poème lyrique par son message d’espoir Lanterne magique de Picasso ». Il décrit le monde dans ses aspects les plus positifs et les plus négatifs mais conclut que le monde est beau comme tout ». Malgré tous les travers qu’il met en lumière dans son recueil et ce poème, le monde reste se trouve donc effectivement entre dénonciation et lyrisme. De nombreux poèmes ont une vision dénonciatrice mais d’autres servent au poète comme moyen d’expression sur des sujets qu’il juge important. La forme musicale de ses poèmes, par les jeux de mots, homophonies et refrains, ainsi que la description d’un idéal place également dans le lyrisme. Imprimer Pages [1] 2 3 En bas Sujet [Poésie, auteur] Jacques Prévert Lu 45411 fois Étonnée de voir que Prévert n'est pas encore cité, je remédie à cela tout de suite Bien connu pour ses textes que vous avez tous appris en primaire j'imagine tels que "pour faire le portait d'un oiseau" ou "le cancre", ce Monsieur que j'admire profondément flirte un moment avec des surréalistes tels qu' André Breton, Robert Desnos et Louis Aragon, puis il quitte le mouvement. Mais je ne vais pas faire sa biographie, je n'en serais pas capable et wiki est toujours là Mon avis j'admire son engagement politique, sa simplicité de ton, cette capacité extraordinaire qu'il a de décrire des instants simples et pourtant extrêmement fort mets ci-dessous trois textes, extraits de son recueil de poèmes "Paroles".Le premier parle d'une relation amoureuse.. Déjeuner du matinIl a mis le caféDans la tasseIl a mis le laitDans la tasse de caféIl a mis le sucreDans le café au laitAvec la petite cuillerIl a tournéIl a bu le café au laitEt il a reposé la tasseSans me parlerIl a alluméUne cigaretteIl a fait des rondsAvec la fuméeIl a mis les cendresDans le cendrierSans me parlerSans me regarderIl s'est levéIl a misSon chapeau sur sa têteIl a mis son manteau de pluieParce qu'il pleuvaitEt il est partiSous la pluieSans une paroleSans me regarderEt moi j'ai prisMa tête dans ma mainEt j'ai pleuréJ. PrévertLe deuxième est un grand cri de désespoir sur l'état du monde, simple toujours mais efficace. Chanson dans le sangIl y a de grandes flaques de sang sur le mondeoù s'en va-t-il tout ce sang répanduEst-ce la terre qui le boit et qui se saouledrôle de saoulographie alorssi sage... si monotone...Non la terre ne se saoule pasla terre ne tourne pas de traverselle pousse régulièrement sa petite voiture ses quatre saisonsla pluie... la neige...le grêle... le beau temps...jamais elle n'est ivrec'est à peine si elle se permet de temps en tempsun malheureux petit volcanElle tourne la terreelle tourne avec ses arbres... ses jardins... ses maisons...elle tourne avec ses grandes flaques de sanget toutes les choses vivantes tournent avec elle et saignent...Elle elle s'en foutla terreelle tourne et toutes les choses vivantes se mettent à hurlerelle s'en foutelle tourneelle n'arrête pas de tourneret le sang n'arrête pas de couler...Où s'en va-t-il tout ce sang répandule sang des meurtres... le sang des guerres...le sang de la misère...et le sang des hommes torturés dans les prisons...le sang des enfants torturés tranquillement par leur papa et leur maman...et le sang des hommes qui saignent de la têtedans les cabanons...et le sang du couvreurquand le couvreur glisse et tombe du toitEt le sang qui arrive et qui coule à grands flotsavec le nouveau-né... avec l'enfant nouveau...la mère qui crie... l'enfant pleure...le sang coule... la terre tournela terre n'arrête pas de tournerle sang n'arrête pas de coulerOù s'en va-t-il tout ce sang répandule sang des matraqués... des humiliés...des suicidés... des fusillés... des condamnés...et le sang de ceux qui meurent comme ça... par la rue passe un vivantavec tout son sang dedanssoudain le voilà mortet tout son sang est dehorset les autres vivants font disparaître le sangils emportent le corpsmais il est têtu le sanget là où était le mortbeaucoup plus tard tout noirun peu de sang s'étale encore...sang coagulérouille de la vie rouille des corpssang caillé comme le laitcomme le lait quand il tournequand il tourne comme la terrecomme la terre qui tourneavec son lait... avec ses vaches...avec ses vivants... avec ses morts...la terre qui tourne avec ses arbres... ses vivants... ses maisons...la terre qui tourne avec les mariages...les enterrements...les coquillages...les régiments...la terre qui tourne et qui tourne et qui tourneavec ses grands ruisseaux de sang. J. PrévertEt un petit dernier sur l'amour et la prison de l'amour je suis branchée sur l'amour en ce moment mais ça me passera Chanson du geôlier Où vas-tu beau geôlier Avec cette clé tachée de sang Je vais délivrer celle que j'aime S'il en est encore temps Et que j'ai enfermée Tendrement cruellement Au plus secret de mon désir Au plus profond de mon tourment Dans les mensonges de l'avenir Dans les bêtises des serments Je veux la délivrer Je veux qu'elle soit libre Et même de m'oublier Et même de s'en aller Et même de revenir Et encore de m'aimer Ou d'en aimer un autre Si un autre lui plaît Et si je reste seul Et elle en allée Je garderai seulement Je garderai toujours Dans mes deux mains en creux Jusqu'à la fin des jours La douceur de ses seins modelés par l'amour. J. PrévertPas sur d'avoir du succès avec ce poète là mais je serais ravie de lire vos Modifié 07 septembre 2015 à 235532 par Rain » IP archivée Mon avis j'admire son engagement politique, sa simplicité de ton, cette capacité extraordinaire qu'il a de décrire des instants simples et pourtant extrêmement fort ne pourrais m'exprimer plus clairement ! Jacques Prévert est mon poète préféré ! Une simplicité d'écriture mais une profondeur de sentiments qui me laisse... frissonnante ?Je trouve qu'il y a quelque chose d'étrange, de décalé dans ces poèmes, qui rends le texte plus vivant et quelque part, plus pertinent. A ces trois poèmes que j'aime beaucoup, j'ai envie d'ajouter Le JardinDes milliers et des milliers d'annéesNe sauraient suffirePour direLa petite seconde d'éternitéOù tu m'as embrasséOù je t'ai embrasséeUn matin dans la lumière de l'hiverAu parc Montsouris à ParisA ParisSur la terreLa terre qui est un astre. IP archivée La seule chose que je sais de ce poète, outre qu'il a fait pas mal de films avec Marcel Carné, c'est que j'ai les premiers vers d'un de ses poèmes qui me tournent et retournent comme un refrain dans la tête depuis... aussi loin que je me souvienne. Je ne connais pas le bonhomme, et à vrai dire, je ne sais pas si ça m'intéresse assez pour que j'aille jeter un oeil à ce qu'il a fait d'autre - ou peut-être que j'ai simplement envie de garder ce côté unique d'un poème qui ne ressemble, pour moi, à aucun d'autre je me dis que si je lis le reste, il perdra peut-être de son mystère, de sa force, enfin c'est pas tout à fait ce que j'ai en tête mais j'arrive pas à m'exprimer, bref.Du coup, je vous le mets aussi quand même. angec'est étrangedit l'angeEtre ânec'est étrânedit l'âneCela ne veut rien diredit l'ange en haussant les ailesPourtantsi étrange veut dire quelque choseétrâne est plus étrange qu'étrangedit l'âneEtrange est !dit l'ange en tapant des piedsEtranger vous-mêmedit l'âneEt il s'envole. IP archivée Perdu j'ai vu "Les enfants du paradis" son film, j'avais trouvé ça pas mal il a dû faire des chansons aussi j'imagine "Les feuilles mortes".par contre sa poésie à vrai dire je suis pas fanElhora, tu peux nous en dire un peu + sur les engagements politiques du gars ? IP archivée Je savais pas qu'il avait fait des films... En revanche je me souviens d'un dessin animé qui s'appelait Le Roi et l'oiseau, qui est génial, et dont Prévert à écrit les dialogues. IP archivée Je savais pas qu'il avait fait des films... En revanche je me souviens d'un dessin animé qui s'appelait Le Roi et l'oiseau, qui est génial, et dont Prévert à écrit les fait c'est pareil dans "Les enfants du paradis", il a fait les dialogues je Le roi et l'oiseau c'est pas mal la fin est un peu lourde j'avais trouvé, un peu longue, un peu too much, un peu didactique, mais pas trop mal sinon IP archivée pehache C'est son frère, Pierre, cinéaste, qui l'amène au cinéma. IP archivée Paroles m'avait vraiment laissé sur ma faim ; il y a du bon et du moins bon dans tous les recueils de poèmes, mais là j'étais un peu déçu de Prévert vu tout le tintouin qu'on en fait régulièrement. Par contre, je relis avec plaisir le recueil Fatras, agrémenté d'images choisies/retouchées par Prévert. Il y a aussi pas mal de documents rigolos, comme la réponse de Prévert à un curé qui a utilisé l'un de ces textes.. Il finit d'ailleurs son texte sur cette formule de politesse Je termine par quelques phrases de politesse que j’ai le tact, comme le plaisir, de garder secrètes. D'autres extraits déjà notés sur mon recueil de citations Mangez sur l’herbe Dépêchez-vous Un jour ou l’autre L’herbe mangera sur vous » Je suis heureuse Il m’a dit hierQu’il m’aimait Je suis heureuse et fière Et libre comme le jourIl n’a pas ajoutéQue c’était pour toujours. » Bien sûr, des fois, j’ai pensé à mettre fin à mes jours, mais je ne savais jamais par lequel commencer. » IP archivée [...] Et, se glissant sous les couvertures, il dormit d’un sommeil de plomb, comme, seuls, dorment les bienheureux qui ignorent les hémorroïdes, les puces et l’excès de facultés intellectuelles. » Gogol Dans ce recueil-là, j'aime particulièrement ce poème Je suis comme je suisJe suis comme je suisJe suis faite comme çaQuand j'ai envie de rireOui je ris aux éclatsJ'aime celui qui m'aimeEst-ce ma faute à moiSi ce n'est pas le mêmeQue j'aime à chaque foisJe suis comme je suisJe suis faite comme çaQue voulez-vous de plusQue voulez-vous de moiJe suis faite pour plaireEt n'y puis rien changerMes talons sont trop hautsMa taille trop cambréeMes seins beaucoup trop dursEt mes yeux trop cernésEt puis aprèsQu'est-ce que ça peut vous faireJe suis comme je suisJe plais à qui je plaisQu'est-ce que ça peut vous faireCe qui m'est arrivéOui j'ai aimé quelqu'unOui quelqu'un m'a aiméeComme les enfants qui s'aimentSimplement savent aimerAimer aimer...Pourquoi me questionnerJe suis là pour vous plaireEt n'y puis rien changer. IP archivée "La villanìa es perdonable, la ingratitud nunca." pehache Déjeuner du matin Il a mis le café Il a allumé Il a mis Dans la tasse Une cigarette Son manteau de pluie Il a mis le lait Il a fait des ronds 25 Parce qu'il pleuvait Dans la tasse de café 15 Avec la fumée Et il est parti5 Il a mis le sucre Il a rais les cendres Sous la pluie Dans le café au lait Dans le cendrier Sans une parole Avec la petite cuiller Sans me parler Sans me regarder Il a tourné Sans me regarder Et moi j'ai pris Il a bu le café au lait 20 Il s'est levé Ma tête dans ma main Et il a reposé la tasse Il a mis Et j'ai pleuré. Sans me parler Son chapeau sur la tête Jacques Prévert, Paroles, éd. Gallimard. IP archivée pehache La poésie de Jacques PrévertTexte APourquoi la poésie de Jacques Prévert est-elle si médiocre, à tel point qu'on éprouve parfois une sorte de honte à la lire? L'explication classique parce que son écriture manque de rigueur » est tout à fait fausse; à travers ses jeux de mots, son rythme léger et limpide, Prévert exprime en réalité parfaitement sa conception du monde. La forme est cohérente avec le fond, ce qui est bien le maximum qu'on puisse exiger d'une forme. D'ailleurs quand un poète s'immerge à ce point dans la vie, dans la vie réelle de son époque, ce serait lui faire injure que de la juger suivant des critères purement stylistiques. Si Prévert écrit, c'est qu'il a quelque chose à dire; c'est tout à son honneur. Malheureusement, ce qu'il a à dire est d'une stupidité sans bornes; on en a parfois la nausée. Il y a de jolies filles nues, des bourgeois qui saignent comme des cochons quand on les égorge. Les enfants sont d'une immoralité sympathique, les voyous sont séduisants et virils, les jolies filles nues donnent leurs corps aux voyous; les bourgeois sont vieux, obèses, impuissants, décorés de la Légion d'honneur et leurs femmes sont frigides; les curés sont de répugnantes vieilles chenilles qui ont inventé le péché pour nous empêcher de vivre. On connaît tout cela; on peut préférer Baudelaire. L'intelligence n'aide en rien à écrire de bons poèmes; elle peut cependant éviter d'en écrire de mauvais. Si Jacques Prévert est un mauvais poète, c'est avant tout parce que sa vision du monde est plate, superficielle et fausse. Elle était déjà fausse de son temps; aujourd'hui sa nullité apparaît avec éclat, à tel point que l'oeuvre entière semble le développement d'un gigantesque HOUELLEBECQ, Jacques Prévert est un con » publié dans Interventions, 1998. Éditions limpide très stylistiques qui concernent la manière d' BC'est tout simple et génial. L'enfance de l'art ou l'art de l'enfance. En vérité, n'importe qui est Prévert à son insu, n'importe qui peut le devenir. Lui-même n'a rien fait d'autre toute sa vie. Une casquette, un mégot, le tour est joué. Le reste est fourni par la rue nuits blanches, copains, chats, gouttières, neufs durs, filles au bord du suicide, ouvriers, enfants pas sages, mauvais en français, mauvais en tout genre? Pour ce champion du monde à l'envers, un oiseau c'est un poisson, la mer est un mouvement perpétuel » et le mot, quel qu'il soit, un premier pas vers la recueil à l'autre Paroles, Des bêtes, Spectacle, Grand Bal du printemps, Charme de Londres, Histoires et d'autres histoires , l'art poétique de Prévert semble n'évoluer que peu. La simplicité mène le jeu des mots et des rythmes. L'homme reste un enfant perdu chez les grands. Pourquoi renoncer au meilleur de soi-même? Prévert enchante... l'art de rienJ'étais là quand la chose s'est passée A côté du pont Neuf Non loin du monument qu'on appelle La Monnaie J'étais là quand il s'est penché Et c'est moi qui l'ai poussé Il n'y avait rien d'autre à faire je suis la Misère J'ai fait mon métier Et la Seine a fait de même Quand elle a refermé sur elle Son bras fraternelEn vérité, ce révolutionnaire aspire à la nostalgie. Il n'oublie jamais qu'à douze ans il avait déménagé six fois, plus ou moins à la cloche de bois', pendu six fois la crémaillère entre Paris et la Méditerranée. De quoi devenir le poète doux-amer des bonheurs jamais vécus à QUEFFELEC, La poésie est l'un des surnoms de la vie » publié dans Télérama, hors-série Jacques Prévert, à son insu sans en avoir conscience. 2. à la cloche de bois déménager sans prévenir, ne sais pas si Prévert est un grand poète, ce que je sais, c’est que c’est un poète. Un poète au sens populaire du terme, un enfant de Richepin, de Coutet, un oncle de poésie de Prévert est un art du pauvre peu de rimes, peu de mots, une économie des moyens au service d’un regard. Un regard qui, d’ailleurs, parfois chavire vers l’impossible et la tête à l’ poésie de Prévert est un art du pauvre ici, nulle envolée philosophique, nul aphorisme, nulle pensée profonde », non parce que Prévert serait trop “bête”, mais parce qu’il a, délibérément, choisi de “donner à voir”, non d’ du pauvre encore on n’y recueille guère de ces perles parfaites qui scintillent dans la poésie des grands maîtres du XIX°, de ces vers que l’on suce comme des bonbons mais qui, probablement, échouent à dire la vie concrète des pour tous, car Prévert sait nous dire, nous chanter le quotidien dans sa banalité –et la révolte qui n’est jamais très peu m’importe si nombre de ses personnages » sentent le cliché, ils ne sont que le décor sur lequel le poème s’inscrit. IP archivée Moi j'aime pas Prévert, je trouve ça pénible, le style, le rythme, les sons ne me touchent pas du tout et je suis assez d'acc' avec la phrase de houellebecq sur "l'oeuvre entière" qui semble le développement d'un gigantesque cliché" La poésie de Prévert est un art du pauvre ici, nulle envolée philosophique, nul aphorisme, nulle pensée profonde », non parce que Prévert serait trop “bête”, mais parce qu’il a, délibérément, choisi de “donner à voir”, non d’ ce point précis Pehache, euh il y en a beaucoup des poètes qui choisissent de donner à voir et non d'expliquer, non? je veux dire, de rimbaud à baudelaire, de nerval à mallarmé, les bons poètes sont, fort heureusement, assez peu dans l'explication, oder ? verlaine est peut-être un peu plus reulou de ce point de vue auteur assez peu sensuel je trouve verlaine, je l'aime moins que les autres stars de la french poezy - IP archivée pehache LE GUIDE- Suivez le guide!UN TOURISTE- Je suis le CHIEN-Je suis mon JOLIE FEMME-Je suis le guide. Donc je ne suis pas une femme, puisque je suis un TOURISTE-Je suis cette jolie CHIEN-Et moi aussi, je suis cette femme puisque je suis mon GUIDE-Suivez le guide. Moi, je ne suis pas le guide, puisque je suis le TOURISTE-Je voudrais bien savoir qui est cette jolie femme que je suisSON CHIEN-Je ne suis pas mon maître, puisque je suis mon maître et que cela m’ JOLIE FEMME-Je suis le guide. Je suis la foule, je suis un régime, je suis la mode, je ne suis plus une enfant...Oh! J’en ai assez! Je ne suis plus personne. Elle disparaîtLE GUIDE-Oh! J’en ai assez! Je démissionne. Il disparaîtLE TOURISTE-Oh! Je ne suis plus le guide, je ne suis plus un homme, je ne suis plus une femme, je ne suis plus rien. Il disparaîtLE CHIEN-Enfin! Je ne suis plus mon maître, donc je suis mon maître et je ne visiterai pas les châteaux de la Loire! JACQUES PREVERT Fatras IP archivée pehache Euh... camarade, c'est pas de moi, mais je ne sais plus de noté ça... et mangé la après relecture et vérification, c'est bien de moi quand même, mais si vieux que je l'avais encore honte, donc. Modifié 24 janvier 2013 à 084349 par pehache » IP archivée Le MessageLa porte que quelqu’un a ouverteLa porte que quelqu’un a referméeLa chaise où quelqu’un s’est assisLe chat que quelqu’un a caresséLe fruit que quelqu’un a morduLa lettre que quelqu’un a lueLa chaise que quelqu’un a renverséeLa porte que quelqu’un a ouverteLa route où quelqu’un court encoreLe bois que quelqu’un traverseLa rivière où quelqu’un se jetteL’hôpital où quelqu’un est me trotte dans la tête depuis quelques jours. L'enumeration est une technique difficile, rarement reussie, Prevert la maitrise a merveille. C'est drôle comme marche la mémoire, je crois ne plus avoir pensé a ce poème depuis mon adolescence, et le voila qui me revient sans raison décidemment du mal avec Houellebecq. Ses critiques sonnent comme un déversement de sa propre frustration. On a le droit de ne pas aimer Prévert, mais franchement, une telle avalanche d'injures est-elle vraiment justifiée?Je ne crois pas que Prévert soit "le poète du pauvre". Qu'est ce que cela veut dire d'ailleurs? C'est un peu condescendant. Parce qu'il n'y a pas de rimes, parce que les mots sont simples, comme les situations, ce serait de la poésie pour les pauvres »? IP archivée Imprimer Pages [1] 2 3 En haut Écrivez-nous Ou retrouvez-nous sur les réseaux sociaux Les textes postés sur le forum sont publiés sous licence Creative Commons BY-NC-ND. Merci de la respecter Jacques Prévert 1900 - 1977 - Paroles Je suis comme je suis Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Quand j'ai envie de rire Oui je ris aux éclats J'aime celui qui m'aime Est-ce ma faute à moi Si ce n'est pas le même Que j'aime chaque fois Je suis faite comme ça Que voulez-vous de plus Que voulez-vous de moi Je suis faite pour plaire Et n'y puis rien changer Mes talons sont trop hauts Ma taille trop cambrée Mes seins beaucoup trops durs Et mes yeux trop cernés Et puis après Qu'est-ce que ça peut vous faire Je suis comme je suis Je plais à qui je plais Qu'est-ce que ça peut vous faire Ce qui m'est arrivé Oui j'ai aimé quelqu'un Qui quelqu'un m'a aimée Comme les enfants qui s'aiment Simplement savent aimer Aimer aimer Pourquoi me questionner Je suis là pour vous plaire Et n'y puis rien changer. Infos du livre audio -

jacques prévert je suis comme je suis